La SITUATION de nos AVOIRS et de nos PLACEMENTS
Septembre 2021
Historiquement les avoirs de L’UECM étaient constitués exclusivement d’emprunts d’état, dont le capital était garanti à 100% et sans aucun risque de dépréciation. La situation économique, avec la baisse des taux, nous a obligé à faire évoluer les placements de l’UECM, dans un premier temps dans des obligations d’entreprises nationales, puis vers des fonds en actions ou des placements immobiliers sous forme de SCPI.
Ainsi, en juin de cette année, la répartition de nos avoirs était-elle la suivante :
- Les fonds en obligations représentent environ 60%, ce sont des obligations d’entreprises fiables, majoritairement du CAC40, sans risque de faillite, le capital est donc sécurisé. Par contre, le rendement de ces obligations est de moins en moins attractif, souvent inférieur à 2,5% (rappelons que le rendement des obligations d’état est devenu négatif !)
- 22% de nos avoirs sont placés dans des fonds en actions cotées en bourse : nos fonds varient donc comme les cours et peuvent énormément fluctuer : en avril 2020, l’indice de référence français (le CAC40) avait baissé jusqu'à 3500 points, baisse consécutive à la crise sanitaire, puis était remonté à plus de 5000 points en fin d’année ; il se situe aujourd’hui au-dessus de 6500 points, soit 80% de plus qu’en mars 2020 ! on comprend sans peine que le capital n’est donc plus garanti, on parle de volatilité des actions. Evidement toutes les actions ne fluctuent pas de la même façon ni en même temps. Nos mandataires les banques à qui nous avons délégué la gestion, sont chargés de faire les bons choix. Rajoutons enfin qu’une perte n’est réelle que si on vend l’action, de même qu’un gain.
Face à ce risque de variation importante, quel est alors l’intérêt des placements en actions ? Ce sont leurs dividendes distribués chaque année et qui selon les entreprises peuvent varier de 3-4% jusqu'à 10% : Orange par exemple a versé pendant plusieurs années de suite un dividende supérieur à 8%.
- 10% de nos avoirs sont investis dans l’immobilier sous forme de SCPI. Sans être absolument garanti, le capital fluctue peu (et toujours à la hausse depuis plus de 20 ans). Les loyers perçus sont de l’ordre de 3 à 5%, à l’instar du revenu d’un appartement en location et constituent donc une belle rente. Leur principal inconvénient est un capital peu disponible, car la mise en vente des parts de SCPI peut prendre plusieurs semaines.
- Enfin les 8% restants sont des liquidités, qui servent à couvrir les retraits des adhérents et les achats ou ventes réalisés au fil de l’eau.
Au regard des évolutions, votre Conseil d’Administration doit faire des choix qu’il tient à partager avec vous :
- Maintenir un taux de rendement significatif, ce qui se traduirait par augmenter sensiblement le pourcentage d’avoirs en actions, en acceptant des variations du capital.
ou bien
- Jouer la carte sécuritaire, avec un taux de rendement de plus en plus faible, tendant vers celui du livret A.
Ce sera l’un des thèmes de notre prochaine Assemblée Générale en 2022.
Pour l’heure, le CA a opté pour une augmentation lente des placements en actions et en SCPI, de manière à s’assurer d’un taux de rendement tout en minimisant les risques de baisse de nos avoirs.
Le Président,
Pierre SCHMITZ